Récit SAINTELYON par Francis

13H00 Départ de besançon avec mon pote Dom sous des trombes d’eau ; çà commence mal…. 

16h00 Arrivée à lyon dans les mêmes conditions ! Transfert vers st-étienne par la navette Ras 

19h00 Arrivée au parc des expos à st-etienne ; enfin la pluie s’arrête ! Ouf ! Retrait des dossards Casse-croûte Puis commence la longue attente…On essaie de dormir mais çà caille et le speaker donne de la voix ! 

20h30 Un cousin marseillais de st-étienne nous rend une petite visite forte apréciée ! On discute, l’attente semble moins longue… Merci philippe. 

22h00 Je retrouve des potes de roche-lez-beaupré (Denis, le Tes et le Boulet…) qui sont des vieux routards de ce genre de raid ; leurs conseils seront les bienvenus ! On passe le restant de la soirée à se préparer tout en déconnant ! sympa…Il est fortement question de la tenue à adopter ; en effet il ne fait pas froid mais la pluie est menaçante : finalement on optera pour une tenue assez légère (bon choix car il ne pleuvra pas). 

0h00Enfin le départ ! Le début de course est plutôt agréable car la route large, plate et éclairée ; on en profite pour discuter  et partir tranquille. Puis on attaque la première côte toujours sur la route, çà roule…Les choses se gâtent : le terrain devient gras et  la nuit est totale ; le groupe éclate au premier ravito  

KM16 : je parviens à garder le contact avec dom ; heureusement car je ne suis pas dans un grand jour…Ca n’en fini pas de monter. 

KM22 : enfin on attaque la descente mais malheureusement les choses ne s’arrangent pas : le terrain est de + en + gras et piègeux ; Je fini par me plier une cheville sur mauvais appui : Çà se gâte vraiement d’autant plus que mes tendons commencent à me faire souffrir ; le talon a du mal à remonter ; 

KM30 : Ravitaillement de sainte catherineJe me rends compte que la suite risque d’être difficile pour moi ! Je me ravitaille puis repars ; Dom m’attend au somment de la côte suivante ; il est mieux que moi ; je lui demande de filer mais il ne veut rien chiquer ! (son expérience lui conseille de gérer…) Je me refais un peu la cerise et les km défilent mais nous trouvons le temps long ; le terrain est cassant et il faut être vigilant en permanence …Cette partie du parcours ne restera pas dans nos mémoires… 

KM45 : Ravito de Soucieu en jarrestOn croit être en bas mais on déchantera vite : j’ai l’impression que çà monte tout le temps et quand çà descend, c’est pire…Dom m’a semé : on s’appelle sur le portable, il est juste devant mais je lui demande de continuer à son rytme car moi je suis obligé de ralentir et de m’étitrer les jambes régulièrement.Je me traine tant bien que mal jusqu’au ravito suivant ; je souffre vraiment des tendons et ma jambe gauche  est à la rue…J’aperçois des lumières ;çà descend et je pense que j’arrive sur lyon ce qui est effectivement le cas…Enfin presque car lorsque j’arrive au ravito la première chose que je vois : Arrivée 13 KM…Et moi qui croyais être presque arrivé !

 KM 56 : Ravitaillement de BeaunantLà je fais un rapide calcul : il est 6h50 et il me reste 13km Je devrais encore pouvoir terminer en moins de 8h00…Je passe bien la grosse côte qui suit le ravito car le fait de me pencher en avant me permet d’étirer les tendons mais la descente qui suit me semblera interminable.Cette fois ci c’est sûr j’arrive à lyon : place bellecour  je zape le ravito (si je m’arrête, je ne pourrai pas repartir…) Que dire des pavés sur les berges du rhône : rien !A ce moment je vois que c’est pour tout le monde pareil …

Je ferai les 5 derniers km à ski de fond (sans pouvoir décoller les pieds du sol) ; il ne manquait que la neige !Je ne passerai pas sous les 8h00 mais on s’en fou ! Dom est assis tranquille sur la table des récompenses ; les organisateurs ont bien essayé de le déloger mais je crois qu’il n’a pas pu se lever..  Il a du m’attendre un peu trop longtemps ! 

Moralité : On a bien eu ce qu’on était venu chercher :De l’adrénaline, du plaisir mais pas trop et le reste du temps de la souffrance…On a beau se dire PLUS JAMAIS ! huit jours après on regarde déjà les futures courses… Et c’est à chaque fois la même chose ! 

Francis