10 raisons

i6.JPGLes préjugés ont la peau dure! Pour nombre de mères, épouses et membres de la sphère intime, la pratique d’un sport de grande endurance est synonyme de danger. Voici quelques moyens de dégoupiller les peurs les plus irrationnelles.

1. C’ est bon pour mon cœuri1.JPG
Fait scientifique désormais acquis: la pratique régulière d’un sport d’endurance muscle de manière très efficace la pompe cardiaque. Les marathoniens ont généralement un rythme au repos plus lent que la moyenne de la population. Preuve que leur palpitant travaille moins et donc s’économise. Les cardiologues conseillent aux coureurs d’effectuer des bilans réguliers: électrocardiogramme, échographie cardiaque et parcours d’effort constituent le triptyque idéal. Attention, il est toujours souhaité de faire preuve de vigilance et de cesser l’effort si une douleur suspecte apparaît. Mais, encore une fois, la pratique de la course à pied est le meilleur moyen de prendre soin de son cœur et de maintenir les paramètres physiologiques essentiels dans le vert . tension artérielle, taux de cholestérol, contrôle du poids, etc.,

2. Courir permet d’évacuer le stress du bouloti2.JPG
Tout a été dit sur l’énergie dépensée durant une journée de travail. Énergie pas toujours positive. . . Le fait d’effectuer un footing après de longues heures passées en position assise permet au corps de renouer avec un geste essentiel puisque primitif. Que se passe-t-il dans la tête du coureur qui décrypte ainsi les heures écoulées ? Le processus est souvent, voire toujours, positif car il permet de remettre les choses à leur place, de relativiser, de s’oublier dans une longue balade silencieuse et d’écouter le seul interlocuteur vraiment digne de foi: son propre corps.

3. je découvre le mondei3.JPG
Il n’y a pas que le tour du pâté de maison dans la vie d’un coureur! La preuve, nous 1 sommes de plus en plus nombreux à oser le bitume de villes étrangères. Berlin et Londres, bien sûr, et Chicago aussi. Mais Pékin, Las Vegas ou Prague tout autant. Le voyage sportif peut être l’occasion de périples en couple, de vraies découvertes culturelles, de découvertes non sportives en tous genres. . . Courir, en bref, permet de s’oxygéner de mille façons.

4. Lorsque je cours je ne suis pas au bistroti4.JPG
C’est une évidence qu’il convient de marteler à chaque occasion pratiquer un sport d’endurance de manière régulière tord le cou aux plus mauvaises habitudes. Pas de fumeurs dans les pelotons de marathon. Pas d’obèses non plus Courir élimine. Les mauvaises habitudes autant que les comportements à risques. En clair, il n’est pas inutile d’insister lorsque la contradiction familiale se fait entendre sur les bienfaits avérés d’une routine qui nettoie les artères plutôt que les obstruer.

5. Je réfléchis mieux en faisant du sporti5.JPG
Oublions rapidement la question souvent posée par les sédentaires en goguette: I « Mais tu ne te fais pas chier en courant ? ». Non, on ne s’ennuie pas en courant. I Au contraire, le fait d’être en mouvement et de sécréter des endorphines permet I d’appréhender la réalité de son existence avec acuité et optimisme. Il n’est pas inutile de préciser cette donnée de notre pratique sportive. En donnant, au besoin, des exemples. I

6. Tu ne me trouves pas beau comme ça ?i6.JPG
Courir fait-il maigrir ? Plutôt. Le coureur régulier, s’il ne se jette pas sur un pot de nutella chaque soir avant de s’endormir, contrôle beaucoup plus facilement son poids que le sédentaire. Mieux, le coureur apprend, inconsciemment, à son corps à lui envoyer des mess,ages sains. Peu probable qu’il ait envie de” junk food» en pleine période d’entraînement. Le brocoli, le poulet, les bananes ou le pain complet seront en revanche accueillis par son organisme – de manière naturelle – « à bras ouverts “. Les coureurs sont-ils plus beaux ? Ben oui puisque plus maigres. Sans sombrer dans la caricature, il est nécessaire de constater qu’une silhouette ; svelte est, à tous les âges, plus attractive qu’une silhouette plombée par des kilos en trop. Relevons le menton: nous sommes ; beaux !

7. Le golf, non merci !i7.JPG
Il y a les gens qui aiment compter les points, les coups, les buts, . et il y a les coureurs. Les premiers aiment les jeux de ballons, les . petites et les grosses balles, le duel avec le copain de bureau ou t le tournoi contre les agences du coin. Les seconds se moquent . éperdument des jeux, des sets et des matchs. Leur truc, c’est ; gagner. Notre truc, c’est avancer à notre rythme, sans contradiction, à l’écoute de notre seul corps. Notre terrain de jeu n’est pas aussi manucuré qu’un parcours de golf, mais il est plus vaste, plus démocratique et plus écologique.

8. Mes potes, c’est sacréi8.JPG
Non, la course à pied n’est pas forcément un sport solitaire. Les milliers de clubs et d’associations qui organisent chaque jour de l’année des séances d’entraînements poussées ou de simples footings collectifs le prouvent. A l’image des cousins cyclotouristes, les coureurs aiment se retrouver pour papoter de leurs vies, de leurs projets sportifs, de leur difficulté de rester au poids, de leurs bobos et de leurs rêves C’est tout un monde qui avance ainsi sans tapage vers le même but vivre ensemble sa différence et son bonheur d’être en mouvement.

9. New York, New Yorki9.JPG
A chacun ses bouts de paradis: les footeux ont la pelouse de Wembley, les marathoniens ont le bitume de New York. Pas étonnant si les coureurs à pied français font souvent le 42, 195km de la Grosse Pomme l’objectif de toute une vie: entre Staten Island et Central Park, en sillonnant Brooklyn, le Queens et le Bronx, les athlètes de tous niveaux sont parcourus par les mêmes frissons. C’est le privilège des coureurs à pied de pouvoir ainsi vivre une journée dans la démesure et le rapport immédiat à une foule qui semble installée tout au long du parcours pour encourager chacun d’entre eux. S’il ne fallait qu’une raison pour en baver à l’entraînement, ce serait celle-là . gagner le droit de courir un jour dans les rues de New York.

10. Je veux faire un beau vieuxi10.JPG
Personne ne sait de quoi demain sera fait. Courir peut abîmer en accélérant l’usure des certaines articulations. Mais courir, dans l’immense majorité des cas, est le meilleur moyen de conserver une attitude franche et déterminée face au temps qui passe. Il n’est qu’à voir les V3 qui bouclent, de plus en plus nombreux, les épreuves disputées chaque week-end dans l’Hexagone pour s’en convaincre. Au-delà de 60 et de 70 ans, la pratique de la course à pied reste une manière parfaite de se bouger.

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